J’avais 17-18 ans, et me suis demandé ce qui faisait la différence entre les gens qui laissent une contribution au monde et les « anonymes » dans les cimetières ?
En lisant des biographies de gens célèbres, il m’est apparu que certains avaient en commun d’avoir stimulé leur esprit durant des années. Il se confrontaient à des questions importantes, et savaient identifier une opportunité lorsqu’elle se présentait et se concentraient sur celle-ci.
Porté par mes lectures, j’ai décidé de rester quelqu’un de gentil, qui entreprend avec originalité et courage, au service d’un monde meilleur. Je me suis promis que, lorsque je serai vieux, j’aurai gardé l’esprit ouvert et serai fier de mes choix.
- – Eleanor Roosevelt
La question qui guide mes actions aujourd’hui : Est-ce que telle chose contribue au bien-être ? Cela m’amène à garder l’esprit et le cœur ouverts, pour percevoir les besoins des gens, avec empathie, attention et compréhension.
Ci-dessous, les valeurs et croyances pilotant mon code de conduite…
Apprentissage supérieur à l'expérience.
Je considère la vie comme une Superbe aventure, pleine de questions à élucider, de défis à relever et d’opportunités. Dans un monde où tant d’évolutions vont vite, je valorise profondément l’apprentissage plutôt qu’un savoir ayant une courte demi-vie. Parce que, lorsque l’on arrête d’apprendre, on limite sa croissance et on s’expose tôt ou tard à régresser.
Apprendre, requiert d’être humble, curieux, disposé à poser des questions et capable de changer d’avis lorsque de nouveaux faits exigent une nouvelle perspective. Je ne crois pas savoir grand-chose, mais j’aime apprendre, beaucoup.
Lorsqu’on apprend, l’incertitude est la règle et non l’exception. On est alors disposé et capable d’avoir en tête de nombreuses croyances différentes et parfois contradictoires.
Pour des objectifs à long terme, dont les résultats sont récoltés parfois des années après, toute mission exige de la passion et de la persévérance.
Je crois que, lorsque nous apprenons des erreurs, cela nous rend meilleur. Un apprentissage rapide diminue le nombre de répétitions des erreurs.
L’apprentissage peut apporter plus d’énergie, que l’expérience.
Apprendre, commence par reconnaître son ignorance. Être à l’aise avec le fait de ne pas savoir, est la première partie pour pouvoir remettre en question.
On apprend à prendre de meilleures décisions, également en envisageant et en écoutant d’autres points de vue, ainsi qu’en observant attentivement les meilleurs processus utilisés par les autres. On peut modéliser, soi-même, autrui.
Lorsque tout un chacun rend systématiquement visible aux autres membres du groupe, ses erreurs et ses meilleures pratiques, cela fait avancer le collectif plus rapidement.
Quand une personne transmet en partageant humblement et en intégrant sa leçon apprise, sans orgueil de « donner des conseils », alors deux personnes apprennent.
Amélioration continue
Apprendre signifie que les idées sont valables pendant un certain temps, toujours sujettes à changement, alors que je recherche la meilleure vérité que je puisse trouver. Toute « vérité » est temporaire, et la meilleure « vérité » se doit d’être si possible étayée ou validée par la recherche scientifique. Je considère que « connaître » est un état temporaire, impermanent et évolutif. Cela signifie que j’écoute les autres, reçois des commentaires, teste, m’adapte, puis répète ce processus encore et encore.
La majorité des innovations sont issues d’améliorations incrémentales, et non pas de ruptures radicales. Nous pouvons élever notre niveau d’exigence, et envisager les choses différemment. Nous pouvons choisir d’élever nos standards, et de nous diriger pas-à-pas, vers une amélioration continue. Lorsque les raisons de prendre des risques sont solides, on peut être davantage tolérant face à l’insécurité.
On peut apprendre à apprécier notre progression en chemin, même face aux obstacles et témoignages de nos imperfections. Plutôt que d’attendre d’obtenir in fine un résultat conforme à nos attentes, c’est l’apprentissage en chemin qu’il convient de célébrer -au moment même et tout au long- de l’action.
S’améliorer continuellement, revient à :
- Savoir que, face à la complexité du monde en constant changement, aucun processus stratégique ou tactique n’est permanent. Le « comment faire » est susceptible d’être amélioré ou remplacé par autre chose ;
- Présupposer qu’on puisse avoir tort, écouter et tester de nouvelles idées. Se donner la permission d’échouer et de régulièrement changer d’avis.
Se poser régulièrement des questions simples, mais puissantes, qui permettent de reconsidérer les hypothèses, d’éliminer les incohérences, et d’extraire l’idée de base ou la logique qui fait Sens ; - Savoir demander de l’Aide, pour les grandes questions de fond, en se souciant de ce qu’on apporte en contrepartie ;
- Vouloir délibérément entendre les renforcements positifs, autant que les vérités inconfortables. Le retour direct & humble, de ceux qui veulent notre bien, doit être fondamentalement honnête & respectueux.
La rétroaction immédiate & opportune, est nécessaire pour cultiver la flexibilité & rester adapté. Dans un environnement sécurisant & en confiance, la vérité bienveillante & soutenante, sert la progression individuelle et commune.
Je sollicite et récompense la franchise gentille pour l’identité de l’individu & utile pour améliorer les choses. La critique d’une idée (pas l’attaque personnelle), peut devenir le point de départ d’autre chose meilleur. Notre identité n’étant pas nos idées, on peut (sans remettre en cause l’individu) discuter de l’idée la mieux adaptée. Il ne s’agit PAS que l’égo de l’un ait « raison », mais de considérer les arguments forts de chacun, pour trouver la meilleure réponse permettant de gagner ensemble ; - Trouver le « Qui », l’Expert dont on peut modéliser l’expertise ou apprendre de lui/elle ;
- Avoir une pratique délibérée, des « petites différences qui font LA différence ».
Conviction & Humilité
Bien utilisées, les juxtapositions d’idées ou d’opinions ouvrent la porte à de nouvelles perspectives :
- Pour rester concentré sur les priorités les plus importantes et rechercher la vérité, la parole engagée qui défend des convictions est utile.
- L’humilité du silence peut l’être tout autant, pour savoir écouter activement et respecter la richesse des différences.
Pour accorder la priorité à l’évidence et la raison, il faut savoir tenir son ego en laisse, s’interrompre judicieusement, s’interpeller en soi-même, et faire preuve d’honnêteté.
Diversité, inclusion.
J’apprécie de regarder ce qui se fait en dehors de l’environnement habituel dans lequel j’évolue. J’aime m’exposer délibérément à des cultures, des religions et des âges différents, des savoirs supérieurs aux miens, et des idées divergentes des miennes.
J’aime travailler efficacement, au sein d’un groupe de personnes qui partagent une mission et travaillent de manière coordonnée, pour réaliser quelque chose qu’ils trouvent significatif. Le succès du collectif est ainsi au-dessus du succès individuel.
Faire ce qu’il faut pour le collectif et son environnement est important. Je crois important de faire ce qu’il faut pour les gens avec lesquelles j’interagis. Il y a tant d’opportunités de faire le bien autour de soi, à commencer par nos proches et les gens avec qui on travaille (cela ne veut pas dire être victime des abuseurs).
Faire le bien par les gens inclut soi-même, et signifie également des limites saines et appropriées, dans le respect de soi.
Responsabilité
Pour éviter qu’un désalignement intérieur ne s’exprime en catastrophe extérieure, je cultive l’introspection pour ramener à ma conscience et corriger, mes répétitions de schéma toxiques. Je me demande également chaque soir : « Quelles pensées, paroles, actions m’ont permis de mieux contribuer aujourd’hui ? ».
J’aime faire des choses qui comptent, celles qui ont du Sens et sont Nécessaires. J’essaie, autant que faire se peut, de dire ce que je vais faire et de faire ce que j’ai dit que je ferai.
Je choisi de ne PAS travailler avec les individus qui :
- Se « contentent de faire leur travail », ou considèrent que « c’est assez bien ». Si la personne ne sait pas ce qu’elle fait, ni pour quelle raison ou comment on sait que c’est « bien fait »… et que je doive m’assurer moi-même des détails, alors c’est que cet individu n’est pas le bon partenaire pour moi. Dans un travail en collaboration, il n’y a pas de « tâche de bas niveau » ;
- Se positionne systématiquement en « victime » des autres, et ce faisant ne considèrent pas comment eux-mêmes contribuent à ce qu’ils déplorent, plombent l’énergie d’autrui, et n’accèdent pas aux ressources en eux-mêmes ou autour d’eux ;
- Se croient plus intelligent que les autres, mais sont incapables de changer de position lorsque des faits contredisent directement leur position.
- Choisissent délibérément de ne pas partager ou combiner les meilleures idées, sagesse et connaissances. Notamment ceux qui portent sciemment atteinte à un espace de discussion, où les idées sont discutées honnêtement, peu importe d’où elles viennent.
Je préfère ceux qui cherchent à faire mieux, assument l’entière responsabilité du résultat final, et fournissent l’effort supplémentaire de se soucier des détails.
Prendre ses responsabilités, c’est :
- Exprimer clairement le résultat à produire, et comment cela sera mesuré ;
- Ne pas se contenter « d’accepter les directives », mais suggérer des modifications, issues de l’expérience de proximité avec les détails ;
- Exécuter en peaufinant, corriger, rendre compte naturellement ;
- S’assurer que l’autre dispose des ressources nécessaires ;
- Agir avec autonomie en considérant ce qui est sous son contrôle ;
- S’excuser pleinement de ses manquements, le cas échéant.